Nouvelle création 2016
Résidence de création du 16 au 30 avril, à Poitiers
« Inséparables » en résidence à Cap Sud. Restitution publique le jeudi 23 avril à 18h00.
Plus d’infos sur la création :
« Inséparables » en résidence à Cap Sud. Restitution publique le jeudi 23 avril à 18h00.
Plus d’infos sur la création :
«inséparables» retrace l’histoire de la vie d’un couple, ELLE et LUI, une femme et un homme unis à jamais, inséparables, de leur rencontre à leur disparition ensemble. deux simples humanités, confrontées l’une à l’autre, confrontées au monde. un couple ordinaire qui semble nous ressembler mais qui traverse les épreuves de la vie avec la remarquable capacité de savoir au bon moment rester naïf et innocent, prendre les contre-pieds, parler, jouer, rêver, oublier et réinventer.
La pièce, construite sur l’onirisme et le trouble, mélange en permanence les souvenirs et le réel, le présent et l’avenir, à travers des situations à la fois réalistes et décalées, dans une tonalité drôle, ludique et poétique.
Le texte se compose d’une série de fragments, comme autant de traces. un matériau sensible, riche de possibles. scènes de leur vie ensemble, petits et grands moments, évocations, rêves, pensées, confidences, témoignages, qui interrogent le rêve et la réalité, la fragilité des souvenirs, la sensibilité des perceptions, la subjectivité des points de vue.
Extraits vidéos du spectacle_novembre 2016
Reportage France 3 Poitou Charentes_17.11.16
Texte : Christian CARO Mise en scène : Frédérique ANTELME Interprétation: Patrick HAUTHIER – Mary LEAUMENT Création lumière et vidéo : Dominique PAIN Création sonore : Michaël GOUPILLEAU Décors et régie générale : Allaoua CHETTAB Costumes : Béatrice FERRON Photos : Nathalie MORCELET Région Nouvelle Aquitaine Ville de Poitiers Spedidam Cap Sud, centre d’animation socio-culturel, Poitiers Anis gras, Le Lieu de l’Autre, Paris Les Carmes, La Rochefoucauld Maison des Arts, Brioux-sur-Boutonne Maison du comédien – Maria Casarès, Alloue Théâtre de l’Ephémère, scène conventionnée écritures théâtrales conventionnées, Le Mans Théâtre de la Couronne Comédie Poitou Charentes, centre dramatique national, Poitiers Nous avons décidé de prendre le temps de l’écriture en construisant le projet sur deux années (sept 2014 à sept 2016), avec une série de rendez-vous réguliers. Autant d’occasions de mettre le matériau en cours à l’épreuve du plateau et du public. Les résidences sont l’occasion de finaliser des petites formes intermédiaires, petites formes qui peuvent devenir autant de modules indépendants et précéder ou accompagner la forme finale, éclairer sous des angles particuliers l’histoire de ce couple. L’occasion aussi de provoquer une rencontre entre le projet, les lieux et les populations. Christian Caro 5 au 26 septembre 2014 : résidence d’écriture • Anis-gras, Le Lieu de l’Autre 13 au 15 décembre 2014 : résidence • La Maison du comédien – Maria Casarès 12 au 14 janvier 2015 : résidence • La Maison du comédien – Maria Casarès 13 au 30 avril 2015 : résidence et expérimentations publiques • Cap sud 1er au 5 juin 2015 : résidence et participation au festival « Ecoutez Voir » • Cap sud 3 au 5 juillet 2015 : résidence • Maison des Arts 5 juillet 2015 à 11h00 : présentation publique • Festival au Village, Brioux-sur-Boutonne, Jardin-Cour Castor 5 au 16 octobre 2015 : résidence • Cap sud > présentation publique : jeudi 15 oct. à 18h, à Cap sud (Poitiers) 28 novembre 2015 à 16h et 19h : présentations de la forme courte et légère • Festival d’égale à égal, M3Q Poitiers, salle du trèfle 11 au 15 janvier 2016 : résidence et expérimentations publiques • Les Carmes 4 au 8 avril 2016 : résidence • Théâtre de la Couronne > répétition publique : vendredi 8 avril à 14h30 11 au 15 avril 2016 : résidence • Théâtre de l’Ephémère, Le Mans > répétition publique : jeudi 14 avril avril à 15h00 2 au 6 mai 2016 : résidence • Cap sud 26 au 28 août 2016 : représentations de la forme courte • Théâtre au jardin, Maison des Arts, Brioux-sur-Boutonne 12 au 16 septembre 2016 : résidence • Cap sud * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * 14 octobre 2016 : Avant-première du spectacle • Théâtre de la Couronne 17, 18 et 19 novembre 2016 : premières représentations • CAP Sud, Poitiers 27 janvier 2017 : représentation • Théâtre Charles Trenet, Chauvigny 18 mars 2017 : représentation • Espace 5, Lusignan 19 mai 2017 : représentation de la forme courte • Salle socio-culturelle de Courcôme (16) 20 mai 2017 : représentation de la forme courte • Parc des Expositions de Poitiers 17 décembre 2018 : représentation de la forme courte • Centre Pénitentiaire de Vivonne (79) Christian Caro écrit pour le théâtre depuis 1990 et collabore avec des théâtres et compagnies : Théâtre du Peuple de Bussang (Vent du sud), Chartreuse de Villeneuve-lès-Avignon, Théâtre de l’Ephémère du Mans, Scènes Croisées de Lozère, Scène nationale de Poitiers, Théâtre du Rond-Point, CDN de Montluçon, La Spirale, Cie Carna, Théâtre Amazone, … Son travail d’écriture a régulièrement fait l’objet de bourses (Centre National du Livre, Fondation Beaumarchais-SACD) et d’aides à la création (Ministère de la Culture, Centre National du Théâtre). Ses textes sont édités notamment à l’Avant-Scène Théâtre, aux éditions Lansman, aux éditions Théâtrales, chez Cénomane et aux éditions de l’Amandier. L’équipe
Aides à la production
Coproduction
Accueils résidence
Soutien
La démarche de création
Calendrier
Christian Caro
nous proposons à la diffusion une forme courte et légère,
une proposition autonome et adaptable, fixe ou déambulatoire
Durée 40 minutes
A jouer dans des espaces clos : appartements/maisons, gîtes, cours, jardins, bibliothèques, salle des fêtes,…
Possibilité également d’organiser une rencontre avec l’auteur et/ou une lecture de ses textes.
« LUI : mais tu peux me dire à quoi ça sert par exemple d’avoir deux fois le même
ELLE : c’est pas deux fois le même
LUI : ah
ELLE : il y a un mâle et il y a une femelle
LUI : n’empêche / ils sont pareils
ELLE : peut-être mais celui-là c’est un mâle et celle-là c’est une femelle
LUI : et comment tu les reconnais
ELLE : je sais pas / ça se voit
LUI : ça se voit / ils sont pareils
ELLE : je le sens si tu préfères
LUI : je le sens / pas sûr que je préfère / je le sens / parce que moi ça veut dire que moi c’est un truc que je peux pas sentir c’est ça
ELLE : ben
LUI : ta fameuse intuition / qu’est juste féminine / rien que / et nous du coup / les hommes / mais bon si c’est juste pour reconnaître le sexe des oiseaux y a pas de jalousie / comment ils ont dit que ça s’appelait déjà
ELLE : ils ont rien dit
LUI : ah / et tu sais com…
ELLE : des inséparables. »
En partenariat avec la D.R.A.C., la Région Poitou-Charentes et la Ville de Poitiers, nous mettons en place des points de rencontre et d’échange à Poitiers autour de la création, en lien avec la Maison relais, le Foyer Soleil Bleu, Médiasud, Cap sud, le lycée du Bois d’Amour et le lycée Aliénor d’Aquitaine.
Métamorphose : n.f. Changement d’une forme en une autre.
Gregor Samsa, en se couchant, un soir, se trouva fatigué. Il dit bonsoir à sa mère et à sa sœur Grete, puis alla se coucher. Le lendemain, il n’alla pas travailler. Ni les jours suivants.
Rien ne fut comme avant.
Grégor était métamorphosé.
Son père s’en irrita.
Sa mère s’en inquiéta.
Sa sœur s’en occupa.
Et la maison trembla.
« Cette adaptation de la nouvelle de Kafka est tout simplement remarquable, sur tous points de vue. Fred Abrachkoff et Frédérique Antelme ont réussi le tour de force de faire rire avec cette sombre histoire de garçon fatigué d’être au service de tous et dont la métamorphose en cafard transforme toute la famille. » (La Nouvelle République, fév. 2012)
>>>>>>>> REPRISE DU SPECTACLE du 28 au 30 janvier 2016, à Cap sud – Poitiers. Plus d’infos dans l’onglet « les représentations ».
Extrait 1 La Métamorphose vimeo
Extrait 2 La Métamorphose vimeo
Extrait 3 La Métamorphose vimeo
Mise en scène : Frédérique ANTELME
Adaptation & Dramaturgie : Fred ABRACHKOFF
Distribution : Françoise LE MEUR, Romans SUAREZ PAZOS, Mathilde CHABOT (reprise du rôle d’Anna Pieri)
Création lumière : Emmanuel VUILLEMOT
Création Sonore : Miké GOUPILLEAU
Régie générale : Allaoua CHETTAB
Régie lumière : Flora GALIN
Régie son : Laurent PENOT
Décors : Atelier de la Porte Rouge
Scénographie & costumes : Axel MOREL VAN HYFTE et Amandine FONSIN
Crédits photographiques : Nathalie MORCELET
Collaborations artistiques : Margot LE THIEC et Marie BEZARD
Coproduction et accueil en résidence :
C.A.P. Sud – Centre d’Animation de Poitiers Sud.
Accueils en résidence :
Maison du Comédien—Maria Casarés, Alloue
Théâtre Les Carmes, La Rochefoucauld
Aide à la production :
Région Poitou-Charentes
La peur nous accompagne tout au long de notre vie, des peurs «enfantines» aux peurs «adultes», nous vivons avec elle, parfois en la subissant, d’autres fois en la combattant. Elle nous paralyse, nous interroge, nous traumatise et pourtant, bien souvent nous la convoquons consciemment ou parfois inconsciemment. Est-ce pour l’apprivoiser et mieux s’en faire une alliée ? Ou simplement juste pour le plaisir de « se faire peur » ?
À travers cette libre adaptation de Kafka j’aborde une peur concrète, intime et sociale, la peur de perdre quelque chose, son travail, sa fierté, sa dignité, mais également, la peur de l’autre et de la différence, de l’exclusion.
Avec Frédéric Abrachkoff, nous avons fait le choix de traiter cette fable en prenant le point de vue de Grete, la sœur, pour mettre en exergue la luminosité et la vitalité de ce personnage et aussi pour procurer à cette étrange histoire une influence qui relève du conte.
Frédérique Antelme
« Au fond, c’est ça la solitude : s’envelopper dans le cocon de son âme, se faire chrysalide et attendre la métamorphose, car elle arrive toujours. »
(August STINBERG)
La prochaine représentation aura lieu le VENDREDI 13 JANVIER 2017 à 20h45
LA MARGELLE, 12 place de Gaulle 86400 CIVRAY
>> Réservations : 05 49 87 00 49
Spectacle conseillé à partir de 11 ans. Durée : 1h20.
Tarifs : 14€ (plein), 10€ (abonnement), 7€ (réduit).
La Métamorphose
publié le 28/10/2017 à 15:44
Par la compagnie La Clique d’Arsène
Hier soir, invitée au 11ème festival organisé par le théâtre de l’Escabeau (à Briare, Loiret), la compagnie La Clique d’Arsène jouait une Métamorphose « librement adaptée » mais bien fascinante. Qu’arrive-t-il réellement à Gregor Samsa, cet employé modèle, soutien appliqué d’une famille enfermée sur elle-même, papa, maman et Grete, la petite sœur feu follet ? Pourquoi est-il plus fatigué ce soir-là que les autres ? Faisait-il vraiment beau comme il le dit à sa mère en lui faisant le compte rendu aussi laconique qu’invariable de sa journée ordinaire ? Ou n’avait-il pas plu, au vu de son imperméable mastic mouillé et de sa tête humide ?
C’est une danse silencieuse de Grete qui nous cueille au seuil de ce soir particulier, Grete femme-enfant fine et souple en robe blanche, jouant à faire évoluer des avions de papier entre table et chaises, dessus dessous, au son d’une musique circulaire qui nous pénètre lentement. Par moments, la musique s’arrête, Grete se fige, la mère aussi, qui est entrée à sa manière dans la même danse, celle de l’attente du retour de Gregor, leur seul lien avec le monde extérieur.
Et Gregor est là, que Grete salue en lui sautant au cou, solaire. Leurs jeux d’enfants préservés suffiront-ils à prévenir la cassure qui s’annonce ? D’étranges forces grondantes, intérieures ou extérieures on ne sait, se manifestent quand Gregor se déshabille pour aller se coucher. Les frissons de la métamorphose parcourent déjà chaque muscle, chaque tendon de son dos qui se tord sous la lampe.
Le lendemain matin, pour la première fois, Gregor ne se lève pas. Pour la première fois, il rate le train de 7 h. La mère, le père, la soeur s’émeuvent de ce dérèglement subit qui les menace tous. Et de fait, le bras nu d’un supérieur hiérarchique anonyme vient tancer à domicile le coupable et sa famille, qui cache comme elle peut la vérité. L’horreur suscitée par la transformation de Gregor devient un secret domestique ruminé dans un étrange mélange d’amour et de dégoût, de passion et de fascination.
Dès lors, la mère et la sœur s’emparent de la pièce, font parler tantôt le père, hors scène, tantôt le métamorphosé, nourrissant leurs voix et leurs gestes de l’innommable qui a envahi leurs vies mais qui est encore un fils, un frère : du vivant tassé dans un coin sombre de la scène où il remue à peine.
Lorsque les trois acteurs reviennent travestis en sous-locataires moustachus et survoltés, c’est une scène burlesque qui troue le cours du drame d’un interlude comique.
Est-ce l’ombre portée de la métamorphose de Grégor Samsa ? C’est en tout cas un vrai et fort théâtre des corps que la mise en scène de Frédérique Antelme impose, servi par trois superbes acteur et actrices : corps-passion de Grégor, corps aérien de Grete, corps massif de la mère. Romans Suarez Pazos et ses mouvements tectoniques, Mathilde Chabot (sur l’affiche), tantôt par la danse, tantôt par les mille nuances d’un visage étonnamment juvénil et expressif, Françoise Le Meur, en mère impuissante et déchirée, portent de bout en bout un texte pourtant minimaliste. Et l’on saisit une fois de plus combien le théâtre reste un moment de vie irremplaçable quand il est, au-delà des mots, cette sculpture totale et mouvante de corps, de sons et de lumières.
Orgon, le maître de maison, ne jure que par lui. Sa mère ne jure que par lui. Au grand dam du reste de la famille, femme, enfants et soupirants, soumis aux quatre volontés… de qui ? De lui ou d’Orgon ? Car enfin, qui est-il, ce Tartuffe, cette silhouette de fond de scène, ce souffleur de répliques ? Est-il un conseiller occulte ? Un manipulateur ? Un pique-assiette ? Le simple détonateur du malaise constant de la cellule familiale ? Plutôt qu’un profiteur, plutôt qu’un étranger, Tartuffe est peut-être bien le moralisateur hypocrite qui réside en chacun de nous…
« Voilà une version moderne, électrique, hystérique et furieuse de la célèbre pièce de Molière ».
(La Nouvelle République – janv. 2015)
Mise en scène Frédérique Antelme Texte D’après Molière Adaptation Fred Abrachkoff Distribution Arnaud Frémont, Mahé Frot, Mary Leaument, Françoise Le Meur, Romans Suarez Pazos Adaptation Fred Abrachkoff Technique Allaoua Chettab, Philippe Germaneau, Laurent Penot Scénographie & costumes – Concept Axel Morel Van Hyfte -2013 – Réalisation Amandine Fonsin Infographie – crédits photos Nathalie Morcelet Aides à la production : DRAC Poitou-Charentes – Ministère de la Culture et de la Communication, Région Poitou-Charentes Coproductions et accueils en résidence : Comédie Poitou-Charentes – Centre Dramatique National, C.A.P. Sud – Centre d’Animation de Poitiers Sud, Maison des arts de Brioux sur Boutonne Cette pièce, plus désabusée qu’il n’y paraît, est une nouvelle occasion de traiter de l’aliénation familiale, dans le cadre complexe d’une famille recomposée, une famille trompée par son amour des apparences. Après « Le Malade imaginaire », cette fois, l’aliénant est extérieur à la famille, et ambitionne de l’intégrer pour mieux la désintégrer. Orgon et sa famille nous ramènent ainsi à notre propre perméabilité émotionnelle, à notre peur viscérale de l’autorité et à notre surprenante faculté de soumission aux diktats d’autrui. Frédérique Antelme 6 octobre 2015 : Espace René Monory, Loudun 20 février 2015 : Scènes nomades, Pamproux 30 janvier 2015 : Espace R2B, Vouneuil-sous-Biard 16 janvier 2015 : Espace Agapit, Saint-Maixent-l’Ecole 9 janvier 2015 : La Margelle, Civray 25 au 28 novembre 2014 : Centre de la Blaiserie, programmation Comédie Poitou-Charentes, Poitiers 7 octobre 2014 : Théâtre de Royan 13 au 22 mars 2014 : Cap Sud, PoitiersL’équipe
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